Très clairement, Lyon1 se situe parmi les établissements qui ont su se doter de moyens pour mettre en oeuvre une politique d’égalité ambitieuse, même si cette ambition me semble parfois mesurée. En oeuvrant depuis bientôt quinze ans à cette politique, il est logique que je puisse envisager d’aller plus vite et plus loin. Mais si je regarde le chemin parcouru, je ne peux que constater que nous sommes désormais une équipe efficace, capable d’agir simultanément sur de nombreux projets. À mes côtés, une cheffe de projet et une chargée de projet à temps plein, une chargée de communication à mi-temps, une alternante et un stagiaire.

Alors forcément, durant cette année, qui fut aussi celle du retour d’un travail en vis-à-vis et d’actions en présence physique, nous avons pu faire beaucoup de choses.En attestent les nombreuses actions de sensibilisation en direction des étudiantes et des étudiants dans le cadre de la semaine d’intégration ; sur le cyberharcèlement ; la semaine contre les tabous gynécologiques ; les actions en matière de lutte contre les stéréotypes, notamment lors de la journée des femmes et des filles en sciences (11 février).Et, c’est aussi une force, la présence désormais régulière et innovante de la mission égalité-diversité lors des grands rendez-vous (le 8 mars, sur les représentations raciales et de genre dans les jeux vidéos, le 17 mai qui a donné lieu au lancement du festival « hors de genre », le 25 novembre avec la création par les étudiantes et les étudiants d’une vidéo (primée) contre le cyber-contrôle, etc.).

La mission égalité sort aussi de son périmètre lyonnais grâce à son podcast Amphi25, parlons discriminations, écouté partout en France (et un peu au-delà) et qui, cette année, avait pour fil rouge l’idée de faire de cet amphi imaginaire une safe place, c’est-à-dire un espace protégé et protecteur où l’on peut parler sans crainte, dans le respect et la bienveillance.