Saison 22-23 au théâtre Astrée : des spectacles pour l’égalité et la diversité

Les spectacles en partenariat
mission culture x mission égalité diversité

Iel était une voix – mercredi 5 octobre
de 19h19 à 20h30

Iel était une voix, puis dix, puis cinquante… Presqu’un an après le lancement de la soirée mensuelle autour de textes queers féministes aux formats slam, rap, poésie, performance Drag, chanson, stand-up, théâtre et silence, nous accueillions une édition spéciale Fête de la Science ! Écoféminismes, biologies queers, décroissance décolonialiste et transitions en tous genres seront au rendez-vous dans les textes portés par des artistes hauts en couleurs !

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Plateau télé : Arte H24 – vendredi 25 novembre de 12h21 à 14h

Projections d’épisodes de la série H24 de Nathalie Masduraud et Valérie Urrea – Arte

Inspirée de faits réels, cette série manifeste rend compte des violences faites aux femmes au quotidien. Sur une idée originale de Nathalie Masduraud et Valérie Urrea, vingt-quatre films courts audacieux, d’après les textes de vingt-quatre autrices européennes, interprétés par vingt-quatre actrices d’exception. Une diversité de voix et de talents, dans une collection forte et engagée.

Entrée libre et gratuite à tout moment, nourriture autorisée à l’intérieur du théâtre durant l’événement. Pas de réservation.

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Une Femme
jeudi 2 février de 19h19 à 20h30
vendredi 3 février de 14h à 15h

Journée des femmes et filles de science
La compagnie La Grenade a pour spécialité de créer des spectacles sur l’actualité du monde en trois jours, comme La Revue, déjà programmé au Théâtre Astrée. Cette fois-ci : même combat, mais avec un thème bien précis : trois jours pour créer un spectacle sur l’actualité des femmes de sciences.
« Les femmes de sciences, comme… Comme euh… Elle, là, tu sais euh… Rho, comment elle s’appelle déjà ? Mais si ! Elle est hyper connue, elle a… Attends, ça va me revenir… Ah ! MARIE CURIE !! Voilààààà ! Tu sais, la femme de Pierre ! »
Bref, La Grenade a du pain sur la planche.

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La saison 22-23 à Astrée

Sganarelle ou le cocu imaginaire, suivi de Le Mariage Forcé, lundi 21 novembre à 19 h 19, théâtre

Molière a beau écrire des comédies et être un auteur du XVIIe siècle, cela ne l’a pas empêché d’aborder la condition des femmes, mais aussi des classes populaires ou des esclaves, à son époque. Le Mariage forcé parle donc d’union forcée, toujours au profit des hommes riches et possédants au détriment de femmes souvent jeunes et sous la coupe de leur père. Venez découvrir ces deux textes classiques écrits pour tacler avec humour le mariage en tant qu’institution.

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La Casa de Bernarda Alba, mardi 29 novembre à 19 h 19, théâtre

Bernarda Alba, veuve et mère tyrannique, garde une main mise très forte sur ses cinq filles pourtant adultes. Le mariage prochain de la fille ainé, le deuil forcé de huit années et la chaleur de l’été andalou va faire exploser la famille.
Ce texte des années 1930 présente une société écrasée par le patriarcat et le poids des coutumes et de la religion, et présente une famille matriarcale qui perpétue portant les restrictions et les méthodes brutales des hommes.

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Chems (concert), vendredi 1er décembre à 19 h 19, musique

La Boqala signifie « bocal ». La Boqala est une pratique algéroise durant laquelle les femmes se retrouvaient pour s’adonner à la poésie, guidées par leur quotidien, l’espoir, l’amour, la nostalgie, l’exil…

Elles glissaient dans ce bocal en terre cuite, des poèmes écrits à la main, issus de pays et d’auteurs lointains ou transmis par les femmes de génération en génération. Chems a composé ce bocal de poèmes et chants du Maghreb et du Moyen-Orient soigneusement sélectionnés au grès de ses recherches et de ses rencontres.

Un concert pour explorer d’autres cultures et d’autres processus de créations.

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(La Bande à) Laura, mardi 24 janvier à 19 h 19, danse

(La bande à) Laura vient coudoyer Olympia, un tableau peint par Édouard Manet en 1863. On connaît plus ou moins le scandale qu’il provoqua au Salon de 1865 à Paris, mais l’histoire de l’art s’est surtout attachée à décrire la figure allongée au premier plan – une certaine Victorine – et plus rarement celle qui tend un bouquet de fleurs à l’arrière du lit – une prénommée Laure, qui vivait 11 rue de Vintimille, près de la place Clichy, à vingt-six minutes à pied de l’atelier de Manet, 81 rue Guyot dans le 17e. Le regard frontal de la femme blanche a en effet produit plus de littérature que le geste de la femme noire. Même le chat et les fleurs ont été plus commentés.

Il s’agit, avec (La bande à) Laura, d’inverser la tendance. C’est-à-dire de produire un récit où Laure et Victorine sont nommées, d’inventer des images où les deux modèles sont à égalité non pas seulement vis à vis de l’autre, mais aussi vis à vis du peintre et de l’histoire de l’art – qui a consciencieusement laissé les femmes tomber.

Revisiter l’histoire de l’art pour rendre sa place aux femmes et aux personnes racisées, c’est la proposition de la compagnie Os.

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Danseuse, mardi 21 février à 19 h 19, danse

Muriel Boulay raconte son parcours de danseuse. A mi-chemin entre récit et performance, elle révèle son quotidien, ses rêves et ses rencontres artistiques. Elle dit le corps, l’effort, les sensations et les émotions de la scène. Au fil du spectacle, photos et vidéos font revivre des réminiscences et chorégraphies.

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SANDRINE ou comment écrire encore des spectacles quand on est féministe (et qu’on aime la pole dance), jeudi 23 mars à 19 h 19 – danse

Pour la chorégraphe, l‘apprentissage de la technique de la pole dance s’est fait en parallèle de l’étude des différents courants féministes. SANDRINE est la synthèse intellectuelle, émotionnelle et physique de cette expérience. C’est une pièce chorégraphique et théâtrale qui questionne le corps ainsi que le statut des femmes dans la société, par le prisme de la pole dance.

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