Souvent présentée sous le signe d’un troisième sexe alimentant l’imaginaire de l’hermaphrodite, l’intersexuation a longtemps été de l’unique ressort de la médecine qui s’arrogeait l’autorité de dire « le vrai sexe » et intervenait en conséquence. Mais, depuis quelques décennies, des témoignages se font jour, révélant les violences physiques et psychiques subies par ces enfants et ces adolescent·es dont on a voulu conformer le corps à l’image binaire du sexe, effaçant par là même leur existence corporelle, légale et culturelle.

Au travers de témoignages, Michal Raz, docteure en sociologie, montre la nécessité d’un changement de paradigme sur la binarité des sexes, sur le genre et la sexualité pour permettre de considérer l’intersexuation non pas comme une anomalie à réparer, mais comme une variation du corps parmi d’autres.

Le 22 avril de 12h à 14h – Salle des Conférences Hermann – Campus Lyon Est Rockefeller. Dans le cadre de la semaine des tabous en médecine organisée par l’association CLIT (Collectif libre et inclusif pour tous·tes) en partenariat avec la Chaire LGBTQI+