« Les mythes scientifiques sont toujours néfastes à la connaissance, mais il existe des domaines où le citoyen qui souhaite s’informer aura bien du mal à trouver autre chose que des caricatures. Tel est le cas des différences entre hommes et femmes. » Ainsi commence l’article collectif intitulé « En sciences, les différences hommes-femmes méritent mieux que des caricatures » et publié dans Le Monde du 18 avril 2016 par Peggy Sastre, Nicolas Gaufrait, Claudine Junien, Franck Ramus, Magali Lavielle-Guida, Jacques Balthazart, Elena Pasquinelli, Michel Raymond et Charlotte Faurie.
Ces philosophes et chercheurs – venus d’univers différents – s’appuient sur des vérités scientifiques issues des sciences de la vie comme des sciences humaines. Ils montrent qu’il existe des différences entre les femmes et les hommes. En revanche, et c’est le propos de l’article, observer des différences ne permet pas de cloisonner de manière étanche les catégories hommes et femmes, et surtout, ça ne signifie nullement justifier des inégalités ou légitimer des discriminations. Bien au contraire.
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Les femmes et les hommes ont-ils des dispositions, des aptitudes, comportements differents, du fait de caracteristiques biologiques liees notamment aux hormones ou des cerveaux « differents » ? Et si le sexisme etait a l oeuvre aussi en neurologie ?
La question se pose, bien sûr, à tous les niveaux de la recherche puisqu’elle suppose de lever des présupposés et de prendre en compte, dans les interprétations, des aspects qui renvoient aux constructions mentales du chercheur ou de la chercheuse. Et cela, en biologie comme ailleurs