Alors que l’Université Lyon 1 a vu plusieurs de ses jeunes chercheuses récompensées par le prix L’Oréal-Unesco et que cette même université vient d’accorder les insignes de docteur Honoris Causa à une collègue polonaise, la question peut paraître saugrenue. Mais l’est-elle vraiment?
Anne Lavigne se la pose et apporte quelques éléments de réponse sur les inégalités entre chercheuses et chercheurs, à partir de l’analyse du bilan de l’attribution des primes d’excellence scientifique. Une nouvelle façon d’objectiver l’existence d’un plafond de verre. C’est ici: L’excellence scientifique est-elle masculine?