La chronique de Delphine : la série Pose

« The category is live…work…POSE »

J’ai élu la série Pose, série de l’année, qui manque de visibilité et qui mérite d’être couronnée, en toute objectivité !

Trailer :

Pose c’est New York en 1987, par la communauté noire, latina, LGBT*, précaire … les invisibles et les oubliées de l’Amérique. Cette communauté a trouvé un lieu où se retrouver et où avoir le pouvoir ; c’est les Balls et le voguing (dont on a déjà parlé). Pour comprendre cette culture, méconnue en France, on suit deux houses, deux familles et leurs protagonistes en passant par les guerres de divas, la crise du sida et l’invisibilisation des trans dans la communauté comme à l’extérieur.

Cette série est éminemment politique avec un casting quasi majoritairement noir, des personnages trans joués par des personnes trans (ça semble évident mais ça ne l’est pas toujours) et une critique de la culture dominante.

C’est une feel good série qui parle à tous et toutes, quel que soit le genre, les origines ou l’orientation sexuelle. De plus, tout le monde rêve d’avoir autant de répartie que les mothers Blanca et Elektra. Un conseil, prenez des notes pendant les battles !

Mais, c’est avant tout des histoires de jalousie, d’amour, de solidarité. On rit, on pleure, on danse, on Pose !

Pose, réalisée par Ryan Murphy, disponible sur Canal +.


Billet de Delphine Julienne, chargée de projet égalité – lutte contre les discriminations à la mission égalité-diversité de l’université Claude Bernard Lyon 1.